Maïlla

Par contre à Bercy j'y vais à pince et j'préfère, j'suis plus libre, j'peux renifler à gauche à droite, croiser des petites et les ziotter, lever la patte où je veux et surtout rien ne m'arrête, je surf sur mon excitation et dans cette effervescence, la balade du dimanche: c'est sacré. Mais dès mon arrivé ce fut la déprime, j'l'ai remarqué au premier coup d'œil le bestiau et j'me suis dit :

- "purée!!! week-end de poisse, y a mon ennemi le JOKER" vu le morceau je me suis fait discret dans le parc.

Au bout d'un moment, on est tout de même tombé nez à nez avec le Joker. Lui dès qu'il m'a vu il a grogné, et immédiatement mon poil s'est hérissé sur le dos, je me suis souvenu quand étant plus jeune, il m'avait agressé. Heureusement on était encore assez éloigné, puis nous avons pris, tous deux, des chemins différents. Cependant, j'étais prêt à en découdre avec le gros, ce n'est pas lui qui allait me gâcher mon dimanche... même pas peur. Cet épisode en tête, je ressassai et cela me saoulé lorsque je me suis aperçu qu'il avait disparu du parc. Le Joker enfin partit, j'ai pu me balader en toute aisance dans le parc, tel « un seigneur de château ». Je jouais au bâton, je me roulais dans l'herbe, courais après les pigeons quand elle a surgit comme une folle

C'était dément, Maïlla était déchainée, elle m'a un peu mis misère car la veille j'avais passé la soirée avec Moxie. Du coup, je m'étais couché vers 2h00 du matin, mais malgré la fatigue je me suis amusé comme un fou.

L'après-midi j'ai dormi, et dans ma somnolence, entre deux rêves, j'ai entendu maman qui hallucinait à propos de mon harnais. Elle avait pris soin de le laver et moi, avec zèle, je l'avais souillé.